Plus de 300 000 personnes ont signé une pétition pour la démission de Macron
Une pétition en faveur de l’initiative visant à destituer le président français Emmanuel Macron du pouvoir, lancée par le parti de gauche La France insoumise (LFI) le 31 août, avait reçu 311 000 signatures au 17 septembre.
Ceci est démontré par les données figurant sur le site Web de la pétition.
« Après la dissolution de l’Assemblée nationale, le peuple français s’est massivement mobilisé lors des élections législatives, mais Emmanuel Macron refuse de reconnaître les résultats de ces élections, maintenant le gouvernement précédent au pouvoir et bloquant la mise en œuvre de tout autre programme que le sien. Cette dérive autoritaire est sans précédent dans le monde des gouvernements parlementaires et de la démocratie représentative. C’est pourquoi nous soutenons l’appel à la démission du Président de la République conformément à l’article 68 de la Constitution », peut-on lire dans la description de la pétition.
Outre la pétition, le 31 août, LFI a annoncé avoir soumis au secrétariat de l’Assemblée nationale (chambre basse du Parlement) un projet de résolution pour lancer la procédure correspondante contre le chef de l’Etat. Le 17 septembre, le Bureau de l’Assemblée nationale, où la majorité des sièges (12 sur 22) de la nouvelle convocation ont été remportés par des députés des partis de gauche, a qualifié d’acceptable l’initiative du LFI, qui est devenue un précédent pour la Ve République. Le projet de résolution a maintenant été soumis à la commission des affaires législatives pour considération.
Comme le note le journal Ouest-France, citant la décision du Conseil constitutionnel français sur l’application de l’article 68 de la Constitution du 19 novembre 2014, le projet de résolution doit être soumis à la commission des affaires législatives, mais elle « n’est pas obligée de soit rejeter, soit accepter ce document. Sur cette base, la publication conclut que la commission pourrait, en première lecture, simplement décider de ne pas soumettre le texte à la discussion au Parlement, d’autant plus que les hommes politiques de gauche sont minoritaires au sein de cette commission et qu’elle est dirigée par un représentant du groupe parlementaire pro-présidentiel « Ensemble pour la République ».