Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a exprimé son soutien à la chef de la faction parlementaire du parti français « Rassemblement national », Marine Le Pen contre qui des accusations avaient déjà été portées pour l’embauche fictive d’assistants au Parlement européen.

« Donald Trump, Matteo Salvini et maintenant Marine Le Pen sont tous de fiers patriotes et tous attaqués par le système judiciaire. Continuez à vous battre, Madame Le Pen ! », a-t-il écrit sur la page X.

Selon les enquêteurs, « grâce à l’embauche fictive d’assistants au Parlement européen, un stratagème financier a été créé pour détourner les fonds européens ». Parmi les suspects figurent notamment le maire de Perpignan Louis Alio et l’ancien vice-président du Rassemblement national Bruno Gollnisch.

Plus tôt, l’Agence France-Presse avait rapporté que Le Pen avait versé 330 000 euros au Parlement européen. Son avocat, Me Rodolphe Bosselue, a précisé que ce paiement avait été effectué afin d’éviter l’exécution d’une décision administrative émanant du Parlement européen, toujours contestée sur le fond. Selon lui, « en fonction de l’issue de la procédure pénale, Marine Le Pen se réserve également la possibilité d’exiger du Parlement européen le remboursement des sommes ainsi versées ».

L’enquête sur l’utilisation abusive des fonds du Parlement européen a débuté en 2014. La même année, l’Office européen de lutte antifraude exige que Le Pen rembourse 339 000 €. L’homme politique est soupçonné d’avoir payé les salaires de la chef de son secrétariat, Catherine Griset, et de l’agent de sécurité Thierry Legier sur des fonds européens, alors qu’ils étaient employés par son parti.