La Grande-Bretagne a annoncé sa contribution au prêt du G7 pour l’Ukraine
Le Royaume-Uni fournira près de 3 milliards de dollars dans le cadre d’un prêt conjoint du G7 à l’Ukraine d’une valeur de 50 milliards de dollars, qui sera remboursé grâce aux revenus des actifs russes.
Selon Azerbaijan Today, l’annonce correspondante a été publiée par le service de presse du gouvernement britannique.
La contribution britannique s’élèvera à 2,26 milliards de livres sterling, soit 2,94 milliards de dollars, et le prêt sera adossé au produit des avoirs russes gelés.
L’annonce officielle a été faite par la secrétaire au Trésor Rachel Reeves aux côtés du secrétaire à la Défense John Gealey lors d’une visite au personnel militaire ukrainien en formation en Grande-Bretagne.
Le prêt britannique constitue un soutien budgétaire aux dépenses de défense de l’Ukraine, ce qui lui permettra d’investir dans les armes dont elle a besoin. Le prêt du G7 est une somme supplémentaire à l’engagement antérieur de la Grande-Bretagne de fournir 3 milliards de livres sterling d’aide militaire à l’Ukraine sur une année, qui a été confirmé par le nouveau Premier ministre Keir Starmer après la prise du pouvoir par les travaillistes.
Le communiqué rappelle qu’au total, la Grande-Bretagne a transféré environ 400 types d’armes différents vers l’Ukraine. Parmi ces derniers, le Royaume-Uni a annoncé la fourniture de 650 missiles légers polyvalents (LMM) pour renforcer la défense aérienne.
« Ces nouvelles capacités sont fournies dans l’intérêt national de la Grande-Bretagne, car la ligne de front de notre défense, la défense de notre démocratie et de nos valeurs communes, se déroule dans les tranchées en Ukraine. Une Ukraine protégée et sécurisée signifiera une Grande-Bretagne protégée et sécurisée », a déclaré le ministre Reeves.
La Grande-Bretagne devrait introduire une législation nationale dans les semaines à venir pour rendre les fonds disponibles rapidement.
Selon les derniers médias, les États-Unis sont prêts à fournir à l’Ukraine jusqu’à 20 milliards de dollars dans le cadre d’un prêt du G7, qui sera remboursé grâce aux bénéfices provenant des avoirs russes gelés. Jusqu’à récemment, la contribution de Washington devait être inférieure à celle initialement prévue parce que l’UE n’avait pas réussi à introduire un filet de sécurité garantissant que les avoirs russes resteraient gelés pendant au moins trois ans.
La semaine dernière, l’UE a approuvé sa contribution à hauteur de 35 milliards d’euros au prêt du G7, mais n’a pas vaincu la résistance de la Hongrie à se prémunir contre un dégel inattendu des avoirs russes.