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La France défend sa décision d’interdire aux entreprises d’Israël de participer à l’exposition d’armes

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrault, a déclaré que la décision d’interdire aux entreprises israéliennes de participer à l’exposition naval Euronaval près de Paris était conforme à la position du pays sur l’escalade au Moyen-Orient.

Il a déclaré cela lors d’un discours au Parlement français, rapporte Azerbaijan Today.

Les organisateurs du salon de défense navale Euronaval, qui aura lieu du 4 au 7 novembre près de Paris, ont précédemment déclaré que les entreprises israéliennes pourraient participer au salon « à condition que leurs produits ne soient pas utilisés dans des opérations militaires à Gaza et au Liban ».

Le chef du ministère français des Affaires étrangères a déclaré que l’interdiction de la participation des entreprises israéliennes à Euronaval ne constitue pas un boycott d’Israël.

Il a toutefois ajouté qu’il serait incohérent que Paris autorise la publicité sur les armes utilisées dans les combats dans la bande de Gaza et au Liban, où la France appelle à un cessez-le-feu immédiat.

« Nous avons donc indiqué aux autorités israéliennes, avec qui nous communiquons très régulièrement, que la participation des entreprises sous forme de stands doit respecter cet équilibre », a déclaré Barro.

Dans le même temps, le ministre français a confirmé que Paris soutenait le droit d’Israël à l’autodéfense, par exemple en autorisant l’exportation de composants utilisés dans le système de défense aérienne israélien « Dôme de fer ».

A noter que ces dernières semaines, la France a de plus en plus critiqué Israël, notamment après que les forces de l’ONU ont été la cible de tirs croisés israéliens dans le sud du Liban.

Le président Emmanuel Macron a notamment appelé à mettre un terme à la fourniture à Israël d’armes offensives utilisées à Gaza.