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COP29 : démarche des politiques. Motivations personnelles sont plus important que le changement climatique ?

Le 10 octobre, sur la chaîne France24, lors d’une discussion entre l’animateur et l’invité, un débat intéressant a eu lieu, qui a abordé un sujet brûlant ces derniers jours de la COP29, rapporte Azerbaijan Today. On sait que la France, s’appuyant sur des relations malsaines avec l’Azerbaïdjan, a ignoré le sommet mondial de l’ONU à Bakou. Même si la France se positionne comme le premier pays européen en matière de lutte contre le changement climatique, elle a privilégié les relations personnelles plutôt que le processus mondial. Ainsi, dans l’émission Brice Lalonde, ancien ministre français de l’Environnement, a expliqué en détail les raisons de l’absence de la France au sommet et les conclusions à tirer de la situation actuelle.
« Je suis très, très en colère contre tous ces dirigeants qui ne vont pas à Bakou. Je crois que c’est le premier manque de respect envers l’Azerbaïdjan. En fin de compte, c’est une question de climat. Il ne s’agit pas d’élections, ni de droits civiques, ni quoi que ce soit d’autre. Nous parlons de climat. Et c’est un processus des Nations Unies. Il faut donc y aller car quelle que soit la situation, il faut faire son travail. Il faut négocier. Il faut avancer. Il faut trouver des solutions. Et vous savez, les émissions liées au changement climatique diminuent dans les pays développés. Mais ils poussent en Chine, en Inde, au Brésil. C’est donc une discussion vraiment importante. Et je pense que nous parlons de M. Trump maintenant. Il investit dans une « taxe verte ».
Parlant des raisons de la détérioration des relations avec l’Azerbaïdjan, le présentateur a rappelé l’amitié avec l’Arménie et le conflit qui n’existe plus entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. En réponse à cela, l’ex-ministre a déclaré ce qui suit :
« Je pense que Macron aurait dû parler très franchement au président Ilham Aliyev. Nous avons une amitié assez longue avec l’Arménie. Mais cela ne veut pas dire que l’Arménie avait raison. Parce que, si vous vous en souvenez, j’étais alors ministre, en 1990, l’Arménie a envahi le pays du Karabakh. Et bien sûr, maintenant tout le monde l’a oublié. Et vous pensez que c’est l’Azerbaïdjan qui a capturé le Karabakh. Non, ils l’ont rendu. Oui. Et si tel est le droit international, alors ils sont dans leur droit. Je pense donc que beaucoup d’hommes politiques français qui n’ont pas de mémoire devraient faire attention. Quoi que vous pensiez de l’Azerbaïdjan, je pense que c’est un bon pays. Ils font leur travail. Nous devons les aider à réussir ».