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L’Italie prévoit d’élargir son armée de 40 000 réservistes

L’Italie envisage d’ajouter environ 40 000 réservistes à ses forces armées pour les mobiliser en cas de situations d’urgence.


C’est ce qu’a rapporté l’agence Ansa ainsi que plusieurs autres médias italiens, indique Azerbaijan Today.

Selon les informations relayées, le ministère de la Défense travaille à l’augmentation des effectifs de l’armée en collaboration avec les chefs d’état-major des différentes branches, qui se plaignent depuis longtemps du manque de personnel.


Actuellement, l’Italie compte environ 160 000 soldats répartis entre l’armée de terre, la marine et l’armée de l’air, ainsi qu’un peu plus de 100 000 carabiniers. Il y a à peine deux jours, le chef d’état-major de la marine, Enrico Credendino, s’est plaint, lors d’un entretien, du manque de 9 000 unités dans ses forces armées.


« Le nombre des forces armées est fixé par la loi. Je n’ai aucun problème à dire, comme je l’ai répété plusieurs fois, que ce modèle est aujourd’hui inadéquat et doit être modifié. Cela se fera au Parlement. Mais, à mon avis, dans le cadre d’un dispositif beaucoup plus large qu’un simple accroissement du nombre de personnels, et qui résout toutes les questions liées à la défense et à la sécurité du pays », a commenté le ministre de la Défense Guido Crosetto au sujet de l’augmentation des effectifs de l’armée.


Dans le même temps, il a appelé à ne pas spéculer sur d’éventuels scénarios, car « d’ici quelques heures, viendra le tour de la manifestation assise ou de l’appel à une marche pour dire « non » aux 40 000 que Crosetto a trouvés, recrutés et qu’il envoie au front pour combattre les Russes ».


« Je ne pense pas que ce soit la bonne manière de traiter des questions aussi sérieuses », a déclaré le ministre italien.

Rappelons que des responsables britanniques ont mené des discussions avec des représentants d’environ 20 pays intéressés par la création d’une « coalition de volontaires » qui pourrait envoyer des forces de maintien de la paix en Ukraine.

Le 2 mars, le Premier ministre britannique Keir Starmer a confirmé les projets de la « coalition de volontaires » destinée à garantir l’application de tout accord de paix concernant l’Ukraine, et Londres y jouerait un rôle clé.

Dans le même temps, la Première ministre italienne Giorgia Meloni s’oppose à l’idée d’envoyer des forces de maintien de la paix, mais elle a proposé d’étendre l’application de l’article 5 du Traité de l’OTAN à l’Ukraine, sans lui accorder l’adhésion à l’Alliance militaire, ce qui, selon ses propos, constituerait une « garantie de sécurité stable, durable et efficace ».