La Lettonie se retire de la Convention d’Ottawa sur l’interdiction des mines antipersonnel

Le président de la Lettonie, Edgars Rinkēvičs, a signé la loi entérinant le retrait du pays de la Convention d’Ottawa interdisant l’utilisation, la production et le stockage des mines antipersonnel.
Comme le rapporte Azerbaijan Today, cette information est relayée par les médias lettons ; le document a été publié sur l’édition officielle en ligne Latvijas Vēstnesis.
La Lettonie avait adhéré à la Convention en 2005.
L’annexe du document précise que la situation sécuritaire régionale a considérablement évolué au cours des vingt dernières années, et que le conflit russo-ukrainien a accru les menaces pesant sur la sécurité d’autres États. Il y est souligné que la Russie ne respecte ni les frontières territoriales des États souverains ni le droit international, y compris les principes énoncés dans la Charte des Nations unies.
« Selon l’évaluation de la Lettonie, les mines antipersonnel non dirigées, combinées à d’autres types de mines et à des systèmes d’armement, renforcent les capacités de défense, lesquelles ne peuvent être remplacées par des solutions alternatives », est-il indiqué dans l’annexe.
La Lettonie s’engage toutefois à minimiser les effets des opérations militaires sur les populations civiles et à continuer de respecter les normes du droit international humanitaire, y compris la protection des civils en temps de conflit armé. Elle poursuivra également son assistance aux victimes des conflits armés, tant au niveau national qu’international.
Environ 160 pays sont parties à la Convention d’Ottawa.