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Choucha : restauration de la capitale culturelle de l’Azerbaïdjan

C’est aujourd’hui le quatrième anniversaire de la libération de la ville de Choucha de l’occupation arménienne. La ville de Choucha est progressivement restaurée et redevient le centre culturel de l’Azerbaïdjan.
Depuis 2020, des travaux sont activement menés à Choucha pour restaurer les infrastructures et les monuments historiques. Par exemple, l’un des premiers objets fut la mosquée Yukhari Govhar-Aga, construite au XIXe siècle, qui a été entièrement restaurée tout en préservant son aspect d’origine. La mosquée Ashaghi Govhar-Aga a également été reconstruite et son style architectural historique a été restitué. Le palais Khurshidbanu Natavan, qui appartenait à la célèbre poétesse, a été restauré en tenant compte des caractéristiques architecturales et culturelles de l’époque. La maison-musée de Bulbul, le grand chanteur azerbaïdjanais, a ouvert ses portes aux visiteurs avec des expositions reconstituées consacrées à sa vie et à son œuvre. En outre, l’église Gazanchi et l’église orthodoxe russe Jean-Baptiste ont été restaurées dans la ville. C’est un indicateur que l’Azerbaïdjan est partisan de la paix et fait preuve de tolérance envers tous les peuples, nations et religions.


Dans le cadre du programme d’État « Grand Retour », plus de 120 familles azerbaïdjanaises dont les maisons ont été détruites ou endommagées pendant le conflit sont rentrées dans la ville. La ville a également restauré les équipements modernes : infrastructures routières, systèmes d’approvisionnement en eau et d’électricité, créant ainsi des conditions pour les résidents locaux et les touristes. Dans l’ensemble, le programme de restauration a couvert de nombreux bâtiments historiques, bains et caravansérails, et devrait se poursuivre, redonnant à Choucha son importance culturelle en tant que symbole de l’histoire et des traditions azerbaïdjanaises.
Pour assurer une communication pratique entre Choucha et les autres villes du pays, notamment avec les principaux pôles de transport, une nouvelle route connue sous le nom de « Route de la Victoire » a été construite. Cet itinéraire a permis de créer une liaison de transport stable avec Choucha, ce qui est important non seulement pour la sécurité, mais aussi pour l’amélioration des liens économiques.
Cette route a considérablement réduit le temps de trajet, facilitant la livraison des marchandises et offrant une connectivité pratique aux résidents locaux et aux touristes.
En outre, Choucha a été déclarée capitale culturelle du monde turc pour 2023 et capitale de la culture islamique pour 2024. Ces statuts soulignent son importance culturelle et spirituelle pour l’Azerbaïdjan et le monde turc. La ville accueille fréquemment de grands événements culturels, notamment des concerts, des expositions et des festivals internationaux, ce qui contribue à consolider son rôle de centre d’art et de musique du Karabakh. Par exemple, l’un des événements marquants est le festival folklorique international « Khari Bulbul », relancé en 2021. Le festival attire des musiciens et des interprètes du monde entier, les présentant dans les genres de la musique folklorique, classique et contemporaine, ainsi que le mugham, l’ancienne forme de musique nationale de l’Azerbaïdjan.


En outre, Choucha sert de plateforme pour des colloques, forums et festivals culturels internationaux, qui organisent des expositions d’art, des représentations théâtrales, des projections de films et des discussions visant à préserver le patrimoine culturel. Par exemple, ce n’est qu’en 2024 que les événements importants suivants ont eu lieu ici : la Conférence internationale sur le leadership et la diplomatie, le Forum mondial des médias, qui a réuni plus de 150 participants de 50 pays, le Sommet informel de l’Organisation des États turcs, le Forum des affaires turc de Choucha, programme international « Choucha – la capitale de la jeunesse de l’OCI 2024 ».
La restauration de Choucha symbolise le retour à une vie paisible et une tentative de préserver le patrimoine culturel de la ville, qui a toujours occupé une place particulière dans l’histoire et l’identité culturelle du peuple azerbaïdjanais.