Plusieurs prestigieuses universités américaines se sont regroupées pour coordonner leur opposition à la politique de l’administration du président des États-Unis, Donald Trump.

Comme le rapporte Azerbaijan Today, c’est ce qu’a indiqué le journal The Wall Street Journal, citant des sources.

Selon ses informations, le groupe informel comprend environ dix établissements d’enseignement supérieur, dont certains font partie de la Ivy League. La plupart des universités du groupe sont situées dans des États penchés vers le Parti démocrate. Il est prévu que le groupe harmonise sa politique et détermine jusqu’à quel point les universités sont prêtes à faire des concessions aux autorités fédérales, écrit le journal.

L’association des universités, précise l’article, a déjà convenu de défendre « l’indépendance académique », notamment en veillant à maintenir le contrôle sur le processus d’admission des étudiants, le recrutement du personnel et l’organisation des cours.

Mi-mars, le ministère de l’Éducation des États-Unis a averti 60 universités américaines des conséquences en cas de non-protection des étudiants d’origine juive contre les manifestations. Ces avertissements ont été envoyés à six des huit universités de la Ivy League, dont les universités de Brown, Harvard, Yale, Columbia, Cornell et Princeton.

En octobre 2024, l’organisation américaine de défense des droits humains « la Ligue anti-diffamation » (ADL) a indiqué que le nombre de cas d’antisémitisme aux États-Unis avait augmenté de plus de 200 % en un an, après l’attaque par des militants du mouvement palestinien radical Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Selon l’ADL, entre le 7 octobre 2023 et le 24 septembre 2024, environ 10 000 incidents antisémites ont eu lieu aux États-Unis. Les formes les plus courantes d’hostilité étaient les insultes verbales ou écrites, la dégradation de biens et les violences physiques. Selon le rapport de l’organisation, 1 200 de ces incidents ont eu lieu dans les campus universitaires.