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Viktor Orbán qualifie le gouvernement géorgien de “bête” dont l’UE aurait peur

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a provoqué une nouvelle controverse en déclarant que le gouvernement de la Géorgie est une “bête” que l’Union européenne “craint d’affronter”. Ces propos ont été tenus lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue géorgien Irakli Kobakhidze, à l’issue d’une réunion de la commission intergouvernementale qui s’est tenue le 11 juin à Budapest, selon NewsGeorgia cité par Azerbaijan Today.

Orbán a salué les performances économiques de la Géorgie, évoquant notamment une croissance de 7 %, une réduction du déficit budgétaire et de la dette publique. « C’est un honneur de rencontrer un Premier ministre qui a obtenu de tels résultats. Tout le monde envie la Géorgie – y compris la Hongrie », a-t-il affirmé.

Le dirigeant hongrois a également dénoncé l’hostilité des « libéraux mondiaux » envers les gouvernements souverainistes. « Pour eux, le gouvernement géorgien est une bête que Bruxelles redoute. C’est la Géorgie qui a eu le courage de résister en premier. Nous partageons cet état d’esprit », a-t-il poursuivi, ajoutant que la Hongrie aspire à un développement économique comparable.

Orbán a insisté sur le soutien de la Hongrie au “plein exercice de la souveraineté géorgienne”, tant dans les relations bilatérales qu’au sein de l’Union européenne. « Nous sommes unis dans notre volonté de tout faire pour soutenir la Géorgie dans sa trajectoire vers l’adhésion à l’UE », a-t-il affirmé.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la Géorgie et ses partenaires occidentaux, sur fond de critiques concernant un recul démocratique à Tbilissi. La Hongrie, et Orbán en particulier, affichent un soutien appuyé aux autorités géorgiennes, en décalage avec la ligne dominante à Bruxelles et à Washington.

Pour rappel, Viktor Orbán s’était rendu à Tbilissi peu après les élections parlementaires controversées de l’automne dernier. L’Union européenne avait alors souligné que ce déplacement ne représentait pas la position commune des États membres.